A.G

           Comme chaque année, l'assemblée générale, est l'occasion de se retrouver pour faire le point sur les évènements qui ont émaillés la saison passée ainsi que la programmation des évènements a venir.

            La réunion proprement dite est un temps fort et attendu avec impatience par les adhérents qui tout au long des semaine qui précèdent cette soirée paufinent leurs questions.

           L'édition 2009 n'a pas dérogé à la règle,  en effet après que le dernier intervenant ai clos son exposé et que notre président ai invité l'assistance à ouvrir le débat, les questions fusèrent de toute part à tel point qu'un appel au calme dut être réclamé afin que chaque cyclo qui le désirait puisse poser sa question. Ainsi fut fait...

          Le débat menait bon train, mais malgré la ferveur des participants, il fallait bien se rendre à l'évidence, le temps s'écoulait  inexorablement et il nous était impossible de continuer plus avant, et c'est la mort dans l'âme que tout le monde se mis à ranger  tables et chaises afin de faire place nette pour la suite du programme.

           Tout le monde sera d'accord pour dire combien 'il est dangereux de passer d'une période d'effort intense à un moment de quasi immobilité. Nous en avons tous fait l'expérience à un moment donné, dans notre vie de cyclo, finir une sortie du dimanche en sueur à la limite des crampes, stopper net son effort au risque de prendre un coup de froid est fortement déconseillé.

           C'est donc pour cela que chacun s'affaira à sa manière, l'un en sortant les bouteilles de champagne du réfrigérateur, l'autre en les débouchant, un autre en disposant harmonieusement sur la table les verres et les assiettes remplies de biscuits.
Surtout ne pas rester inactif !

           Peu à peu de petits groupes se constituèrent, formant ainsi de joyeux cercles d'où s'échappait de temps en temps des éclats de voix ou des rires provoqués par une histoire drôle. Quelques personnes, sans doute encore éreintées par l'effort produit précédemment, étaient assises sur les chaises qui avaient été disposés autour de la pièce en cas de "coup de moins bien".
         
          Les convives allait et venait, passant d'un groupe à l'autre, prenant les conversations en cours, quittant celles-ci quand l'intérêt retombait, tel des abeilles butinants de fleurs en fleurs. Mais à l'instar de ces infatigables travailleuses, bizarrement ils ne se séparaient
jamais de leur pollen. 
         
          Le temps était maintenant venu de quitter le local pour poursuivre les festivités et c'est un  joyeux cortèges qui pris la route. Il ne fallu pas longtemps pour que la caravanne ainsi constituée rallie son nouvel objectif .C'est dans un charmant petit hameau, fait de demeures à l'ancienne et de corps de ferme rénovés, que nous arrivâmes. L'endroit était sympathique et chaleureux, comme peuvent l'etre ces vieilles maisons aux plafonds bas et aux murs épais. Mais la pièce qui nous était dédiées n'était pas, elle, de la même époque que l'ensemble des bâtiments, il s'agissait plutôt d'une extension moderne mais qui se noyait parfaitement dans le décor.
      
           Nous passâmes donc à table et la soirée se déroula ainsi tranquillement animée par les conversations que seul le tintement des fourchettes et des couteaux venait perturber.
           C'est donc après un excellent repas que chacun et chacune se séparèrent heureux d'avoir passer une bonne soirée entre amis, en se promettant de se revoir rapidement.